lundi 25 avril 2011

Avant-Propos...

Ce blog naît de la nécessité de garder une trace des recherches que je peux faire autour de l'habitat/architecture durable et dans la volonté d'approfondir mes connaissances sur le milieu, afin de réaliser des reportages photographiques sur un secteur en pleine évolution. Il y aura bien sûr quelques apartés ayant cependant un lien direct avec le thème principal. Je prends le train en marche à l’aube de ce qui est pour moi, une ère relativement nouvelle où tout est encore à construire.
Passionnant à mes yeux, s’avère le travail que peuvent réaliser des hommes : architectes, urbanistes et paysagistes pour apporter une réelle qualité de vie à d'autres hommes autour de valeurs simples et qui me semblent essentielles : le respect et l’acceptation de l’autre, la cohabitation ethnique, la solidarité, la prise en compte de l’histoire, le respect de la Vie et de la Nature plus généralement.
La France ne se porte pas au mieux, ni dans le regard trop souvent pessimiste de ses habitants, ni par conséquent dans l’image qu’elle colporte à l’étranger.  J’entends depuis des années les débats politiques autour de l’identité nationale, on nous rabâche les oreilles avec l’insécurité, les problèmes d’immigration et évidemment ceux des cités.
Mirabeau disait  « Les hommes sont comme les pommes : quand on les entasse, ils pourrissent… », en parlant aux promoteurs de grands ensembles et de gratte-ciel.
Le problème a émergé entre les années 50 et 70 quand, côté habitation, pour répondre à un problème d’actualité : la France connaissant une crise réelle du logement ;  on s’est mis à construire ce que l’on nommera les grands ensembles. Situés  en périphérie, ils sont formés d’appartements très fonctionnels qui attirent dans les premiers temps. Ils accueilleront une population de classe moyenne composée d’ouvriers et d’immigrés. Mais très vite, une architecture qui enferme littéralement les habitants dans leur cité, laisse entrevoir les prémices de ce qui sera une crise urbaine et politique.
On a produit en masse au détriment de la qualité et ce dans de nombreux secteurs. Et aujourd’hui,  on assiste non pas à un retour en arrière total mais à quelque chose qui s’inspire du passé pour s’écrire au présent.
A titre d'exemple, qui aurait dit qu’il existerait en 2011, la possibilité de faire un stage dans une ferme biologique sans tracteur, ni engrais pour apprendre les techniques d’agriculture saine, en guise de « vacances » et reconsidérer les valeurs de la terre ?
N’oublions pas le contexte de crise économique et évidemment les enjeux climatiques.
L’Homme doit changer ses habitudes. Une certaine architecture concernée par l’environnement  se met à repenser et redessiner l’organisation de la Cité.
Bienvenue dans un monde plus respectueux...

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